Je pratique une approche intégrative : cela signifie qu’en fonction des besoins et de la situation, je peux être amenée à combiner plusieurs méthodes, afin d’adapter mon accompagnement.
L’approche intégrative garantit la flexibilité du thérapeute, ainsi qu’une optimisation de son efficacité. Elle évite en effet les risques inhérents à une pratique qui serait indifféremment appliquée à tout le monde sans prise en compte des spécificités propres à chaque personne et à chaque situation : histoire, parcours, traumatismes, contexte, attentes, blocages.
Une approche intégrative permettra également d’envisager l’accompagnement dans un contexte évolutif, répondant de façon optimale aux progrès ou aux freins de chacun.e, en fonction de son cheminement pendant la thérapie.
Thérapie systémique
Je suis formée à la thérapie systémique, courant issu de l’école de Palo Alto, et plus précisément des recherches initiées par Gregory Bateson, co-fondateur du MRI (Mental Research Institute). Cette approche, qui mobilise activement la personne en demande d’aide, permet de forger une alliance thérapeutique solide et d’initier des changements propices à la résolution concrète des problèmes identifiés, dans une démarche de concertation permanente.
La thérapie systémique est notamment axée sur la prise en compte de la souffrance émotionnelle et psychique en fonction du contexte en place, dans sa complexité et sa totalité (le « système »). Elle prend donc en considération les enjeux externes ou internes qui impactent la situation globale, et en analyse les causes mais aussi la dynamique, les contradictions et les paradoxes : qui n’a jamais constaté que dans certaines situations qui entraînent des souffrances, les tentatives de solutions elles-mêmes semblent aggraver les choses ? Une approche systémique efficace permet d’introduire une compréhension adéquate de la situation problématique, et d’amorcer puis de consolider les changements bénéfiques.
Pour amener ces changements, avec bienveillance et au rythme de chacun.e, il faut en premier lieu identifier les boucles interactionnelles, les éléments qui maintiennent voire aggravent la souffrance, pour ensuite parvenir à débloquer la situation, et enfin consolider les bénéfices de ces changements pour les convertir en acquis durables. Ce travail exige une implication active de la part des patients comme du thérapeute, et sa mise en oeuvre implique des mises en situation de test, des exercices concrets et une analyse rigoureuse des feedbacks. C’est donc à la fois pendant les consultations mais aussi entre les consultations que l’on travaille, pour des résultats concrets et parfaitement adaptés aux attentes des patients.
Et si le « pourquoi » est important – car identifier et comprendre les origines et les causes des souffrances est essentiel -, c’est ici le « comment » qui va guider la thérapie : comment le présent est impacté par la souffrance psychique, et comment aller mieux, ici et maintenant, dans le contexte actuel et en prenant en compte toutes les contraintes, les freins, les peurs et les blocages qui pourraient entraver la progression.
A.C.T
Je suis également formée à l’A.C.T (Acceptance and Commitment Therapy), en français « thérapie d’acceptation et d’engagement ».
Issue de la troisième génération des thérapies cognitives et comportementales, cette approche thérapeutique vise à développer les « compétences » nécessaires à la gestion des émotions, en cessant progressivement de les éviter (d’où le terme « acceptation ») ainsi qu’à la compréhension des attentes et des blocages : l’acquisition de ces compétences constitue « l’engagement » actif dans la thérapie, et permettra de mettre en place des actions efficaces en travaillant sur les processus cognitifs qui sont au centre de la souffrance. Là aussi, nous travaillons pendant les consultations et entre les consultations, dans le cadre d’une collaboration active et efficace.
Ces deux approches sont complémentaires et peuvent être mises en œuvre alternativement ou successivement, en fonction de la situation de chacun.e.
Psychologie positive
J’intègre à mon accompagnement les apports de la psychologie positive. Contrairement à ce que l’appellation suggère, la psychologie positive n’est pas un courant qui consisterait à surjouer l’optimisme ou à positiver en toutes circonstances en niant la souffrance : cette dénomination signifie en fait que la psychologie, jusqu’à très récemment, a étudié la santé mentale à travers le prisme de la souffrance et des pathologies, mais ne s’est pas intéressée au bien-être et à l’épanouissement : peu d’études se penchaient en effet sur le psychisme des personnes épanouies, ou que l’on considère comme étant en « bonne » santé mentale.
La psychologie positive est aujourd’hui une science appliquée, grâce à de nombreux laboratoires et instituts qui mènent des recherches autour de l’épanouissement psychique et émotionnel : ce sont donc des connaissances scientifiques qui permettent de proposer des ressources visant à développer la force, le bien-être, la résilience et à forger une perception du monde et de soi-même plus sereine, et à améliorer le lien avec nos propres émotions en les vivant et en les régulant sans lutte inutile. Tout cela permet de viser un bien-être réaliste, lucide et en accord avec nos valeurs.
La psychologie positive se distingue cependant de l’approche humaniste par une recherche plus formelle de preuves scientifiques.
Elle s’intègre harmonieusement à la thérapie systémique et à l’A.C.T.
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